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Appel à contributions

Communication thématique ou non ? C'est comme vous voulez !

Deux options s'offrent à vous, vous pouvez :

(1) soit proposer une communication non thématique, portant sur tout sujet de recherche en lien avec les réseaux, que ce soit pour les journées FRESH (mots clés: écologie comportementale humaine, évolution culturelle, psycho évo, primatologie, génétique humaine, démographie évolutionniste) ou les journées RESHAPE (session "Varia et actualités de la recherche").

(2) soit une communication à l'une des trois thématiques spécifiques proposées cette année (voir ci-dessous)

Chaque participant peut soumettre une seule communication en premier auteur/trice.

Il n'y aura pas de session poster.

Comme chaque année, FRESH se déroulera exclusivement en anglais. La session commune "Médecine évolutionniste" se tiendra également en angais. En revanche, la journée RESHAPE du 6 novembre se déroulera en français (les présentations en anglais sont les bienvenues).

 

Les thématiques spécifiques

Médecine évolutionniste et enjeux de santé publique

Coordinateurs: Alexandra Alvergne & Arnaud Tognetti
Session commune FRESH/RESHAPE, entiérement EN ANGLAIS – 5 novembre après-midi
Conférencier invité : Lluis Quintana-Murci

La médecine évolutionniste est un ensemble de concepts et d'outils empruntés à la biologie de l’évolution pour comprendre pourquoi le corps humain est vulnérable aux maladies. Cette approche permet d’enrichir notre compréhension des enjeux de santé, notamment dans les domaines de l’alimentation, de la reproduction, du sommeil, du vieillissement, du cancer et de la résistance aux antibiotiques. Cette session commune aux deux GDR FRESH et RESHAPE a pour ambition d’explorer les apports et les limites d’une approche évolutionniste en réunissant des contributions pluridisciplinaires — biologie évolutive, médecine, anthropologie, histoire, philosophie, économie, psychologie, sciences sociales. Comment la médecine évolutionniste permet-elle de repenser la prévention, les soins et les politiques de santé publique ? Quels éclairages offre-t-elle sur les pathologies modernes, qu’elles soient infectieuses, chroniques ou mentales ? Comment les études sur la santé humaine et la maladie contribuent à faire progresser la biologie de l’évolution. 

Les propositions de communication pourront porter sur des travaux empiriques, théoriques ou méthodologiques, et aborder aussi bien des enjeux contemporains que des perspectives historiques.

 

Santé publique et inégalités : comprendre les racines sociales, biologiques et historiques des disparités de santé

Coordinateurs: Mona Joly & Grégoire Mercier
Session RESHAPE le 6 Novembre
Conférencier.e invité.e : Raphaële Castagné

Les inégalités de santé ne sont ni nouvelles ni aléatoires : elles émergent et se reproduisent dans des contextes sociaux, écologiques, biologiques et politiques spécifiques. Cette session propose d’explorer comment les parcours de vie, les conditions d’existence, les environnements et les politiques de santé interagissent avec les dimensions biologiques, psychologiques et sociales pour produire des écarts de santé entre individus et groupes. Qu’il s’agisse d’exposition à des pathogènes, de nutrition, de stress chronique, d’accès aux soins ou de politiques de prévention, les déterminants sociaux et écologiques de la santé croisent les héritages biologiques et les contraintes structurelles. En mobilisant des approches issues de la biologie évolutive, de la santé publique, de la sociologie, de l’anthropologie, de la psychologie ou de l’histoire, cette session vise à éclairer les processus à l’origine de ces inégalités, passées ou contemporaines. Une attention particulière sera portée aux dynamiques historiques, aux politiques de santé et aux dimensions cumulatives ou intergénérationnelles de ces inégalités, ainsi qu’aux pistes d’action en matière de santé publique. Les contributions pourront s’appuyer sur des données empiriques (quantitatives, qualitatives, expérimentales), des études de cas ou des réflexions plus théoriques et prospectives.

Thématiques clés : Déterminants sociaux et écologiques de la santé · Inégalités de santé entre groupes humains · Stress, exposition, trajectoires de santé · Santé mentale, reproductive et chronique · Politiques de santé publique, prévention, accès aux soins · Héritages biologiques et sociaux · Approches bioculturelles et évolutives · Adaptations aux environnements et changements globaux · Mismatch

 

Changements climatiques et enjeux sanitaires et sociétaux

Coordinateurs: Stéphanie Jacquet & Olivier Dutour
Session RESHAPE le 6 novembre
Conférencier.e invité.e: à venir

Hausse des températures, fonte des glaces, montée des océans, événements extrêmes, pollution, perturbation des écosystèmes — les signes du dérèglement climatique se multiplient et représentent une menace majeure. Au-delà de l’environnement, c’est désormais la santé humaine qui est en première ligne, exposée à des menaces croissantes et complexes : propagation de maladies infectieuses (vectorielles, zoonotiques), exposition accrue aux polluants et allergènes, progression des résistances antimicrobiennes. Parallèlement, le changement climatique contribue à aggraver les troubles de santé mentale, liés aux catastrophes naturelles, au stress environnemental ou aux déplacements forcés. Ces effets touchent inégalement les populations, accentuant les vulnérabilités sanitaires.

Cette session abordera les risques sanitaires émergents liés au climat, à travers des approches épidémiologiques, biologiques, sociales et historiques. Elle vise à mieux comprendre les interactions entre climat et santé, à analyser les réponses sanitaires et politiques, et à interroger les capacités d’adaptation et de résilience. Ces dynamiques sanitaires peuvent être inscrites dans le temps long, en explorant les processus d’émergence, d’évolution ou de résurgence des maladies — y compris d’anciens pathogènes réactivés par exemple via le dégel du pergélisol.

Les propositions pourront porter sur les maladies infectieuses émergentes, les effets des extrêmes climatiques, la santé mentale, l’insécurité alimentaire, ou encore les politiques de santé publique. Les perspectives historiques, démographiques ou paléoépidémiologiques sont également encouragées.

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